SAINT MARTIAL DE NABIRAT

Notre Église

L’église Saint-Martial est le site patrimonial majeur de la commune. De style roman, elle date du XIIe siècle. La première mention écrite connue du lieu remonte au xive siècle, sous la forme Sanctus Martialis prope monte Domae (« Saint Martial près du mont de Domme »)
L’église fut restaurée une première fois de manière conséquente au XIXe siècle (rehaussement de l’édifice, reconstruction du clocher).
 

Une nouvelle restauration a été menée à bien en 2012 :
Les apports des différentes époques ont été mis en valeur, comme la litre (bandeau) funéraire extérieure, qui cerne la partie remaniée au XVIIe siècle pour aboutir à une porte où est inscrite la date de 1666. Juste au-dessus, on observe encore les armes des Calvimont, alors seigneurs de Saint-Martial. Le clocher a été par ailleurs consolidé.

À l’extérieur, une calade au sol (assemblage de galets) et un patio ont été aménagés et à l’intérieur, une porte ancienne et une statue en bois représentant la Vierge à l’enfant du XVIIIe, faisant l’objet d’une protection au titre des monuments historiques, voisinent les vitraux réalisés au XIXe par le maître bordelais Henri Feur

Dans le clocher-porche de l’Église,

il y a une 2 cloches :

La plus grosse date de 1637 et n’a pas été refondue. Celle-ci est à protéger.

Une demande de classement au Patrimoine historique est envisagée.

La deuxième cloche serait de 1866

Elle aurait été fondue et coulée en situation de chantier directement sur le parvis par la fonderie Pourcel de Villefranche en Aveyron

(Aujourd’hui Villefranche de Rouergue).

Nous la voyons en son état actuel qui est problématique et doit être surveillé. La pénétration d’oxyde peut entraîner des fissures et même l’éclatement du noyau.

Le noyau est la partie centrale de la partie supérieure de la cloche située entre la bélière et les anses. 

Les cloches

La cloche est à cette époque et encore de nos jours un instrument de communication de large public, dont le message est transmis selon les variations de trois composantes : la sonorité, le rythme et le nombre de cloches utilisées. « Selon les types de cloches et les combinaisons, on pouvait transmettre quantité de messages différents, si le nouveau-né à baptiser était un garçon ou une fille par exemple, et les règles changeaient énormément d’une région à l’autre.

La prière et les heures

Au Moyen-Age, le temps et la vie sociale sont ponctués par le tintement des cloches, qui marque les heures canoniales, c’est-à-dire celle des prières de l’office. L’Angélus, marqué par trois séries de trois coups, est encore sonné par de nombreux clochers. C’est à peu près à l’époque du Concordat, au tout début du XIXe siècle, que les cloches sont chargées de signaler les heures civiles, une heure correspond généralement à un coup.

Le tocsin

Dès le Moyen-Age, le tocsin sert à avertir la population d’un incendie, d’une invasion ou de tout autre danger imminent. Dans les années 30, cette fonction des cloches est tombée en désuétude, et les sirènes ont pris le relai en cas d’alertes générales. Pourtant, en août 2014, le tocsin, sonné à coups pressés, soit environ 50 par minute, a retenti dans toute la France pour commémorer le centenaire de la mobilisation générale annoncée de cette façon à la veille de la Première Guerre mondiale.

Le glas

Il s’agit d’une tradition vieille de 15 siècles. Cette sonnerie grave et solennelle, à coups longs et tintés, généralement sur une seule note, annonce les évènements tragiques et notamment les décès. Le 3 avril 2005, au lendemain de la mort de Jean-Paul II, le glas des églises de France a résonné, y compris le grand bourdon de Notre-Dame de Paris, réservé aux évènements historiques.

Cas récents où les cloches ont retenti

En février dernier, les cloches de Notre-Dame ont retenti en hommage aux 21 coptes égyptiens assassinés par des membres de Daech en Lybie.

Mais la sonnerie des cloches dépasse parfois la sphère strictement chrétienne. Au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, au mois de janvier dernier, l’Église s’était associée au deuil national décrété par le président de la République en faisant sonner le glas de Notre-Dame de Paris et dans d’autres églises de France pendant la minute de silence.

En 2013, les cloches de la cathédrale avaient tinté après la catastrophe ferroviaire de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne, qui avait fait 79 morts. Et en 2009, les cloches avaient sonné lors d’une cérémonie œcuménique de prière qui avait réuni une foule importante en hommage aux victimes du vol 447 Air France Paris-Rio.

Sonneries civiles

Deux sonneries civiles sont demandées à Notre-Dame de Paris. Et à la plus grosse cloche de la capitale qui est également le plus gros bourdon de France, celle du Sacré-Cœur de Montmartre (elle pèse 19 tonnes, sa masse en mouvement atteint les 25 tonnes). La première par l’État, pour marquer chaque 11 novembre l’anniversaire de l’armistice de 1918, lorsque résonnèrent les clochers de toute la France pour annoncer l’heureuse nouvelle à la population. L’autre est requise par la ville de Paris chaque 25 août, pour commémorer la Libération de la capitale en 1945, au terme de la Seconde Guerre mondiale.  

Une tradition directement puisée dans la religion catholique : après le jeudi saint et jusqu’au dimanche de Pâques, les cloches des églises ne sonnent plus pour marquer le deuil de Jésus. On dit alors aux enfants que les cloches partent à Rome, où le Pape les bénit. Leur retour marquant la célébration de la résurrection du Christ, les cloches reviennent en carillonnant chargées d’œufs qu’elles répandent dans les jardins !

Classement : Patrimoine

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